Et une journée d'achever, une ! Une journée des plus longues qui puisse paraitre, le travail était en ce moment long et épuisant à souhait, rien de bien important surtout inintérrécent en fait, peut-être que le temps trop agréable, pour un angevin en tout cas, ne faisait qu'allonger les journées. La paperasse paraissait aussi dans mon programme de la semaine, enfin j'essayais de ne pas y penser. Je n'avais même pas eu l'occasion d'aller voir ma jument, enfin celle que l'on m'avait confié, pourtant elle en aurait eu bien besoins, je me promettais alors de bloquer la journée de demain pour m'en occuper.

J'avalais littéralement les escaliers dans ma tenue de boulot, ayant qu'une idée en tête ; prendre une douche et me changer. C'est ce que je fis très rapidement car, déjà la faim m'engourdissait l'estomac, qui criait famine dans des bruits sourds. « Chuut godzilla on va aller manger », je pouffais de rire seul puis m'habillais rapidement en t-shirt jean, rien d'extravagant quelques choses de plus décontracter.  

Je dévalais l'escalier pour " descendre en bas " comme l'on dit si bien. Puis je fonçais direction la petite cuisine. Un groupe discutait de tout et de rien, rigolait… reconnaissant quelques-uns je m'installais à leur côté et en profita pour manger les gâteaux apéros. Les conversations tournaient et l'ambiance était sympathique, mais si certain avais leurs soirées qui étaient entamées. Je soufflais discrètement et me leva plus brusquement. Quelques regards interrogateurs me fusillèrent et le monstre qui sommeillait en moi répondit. Ils gloussèrent et reprirent leurs débats en piaillant comme des oiseaux.    

Je m'immisçais alors dans la cuisine, mené par l'odeur succulente d'une pizza, l'un des meilleurs met du coin. Je vis alors une fille, qui mangeait seule, ou du moins pour l'instant. Je la regardais un instant, enfin la pizza, puis continuais d'avancer. Quelques mètres après deux évidences firent surface :

- d'un, je n'avais rien pris à manger, si je voulais remplir mon ventre ce serais au self.

-de deux, mais quelle impolitesse.

Je me ravisais et effectua un pas en arrière, puis avec un sourire chaleureux, puisque je ne l'avais encore jamais croisée ici, sûrement une nouvelle, m'exclamais-je :

« hé, bonjour, bienvenue ! »