Grognon ? Gentil ? Décris-nous un peu ton caractère ...
Pile ou face ? C'est un peu l'impression que vous aurez lorsque vous rencontrerez cette chère Analea. Plus lunatique qu'elle, vous ne trouverez pas. Un jour elle vous accueillera avec un grand sourire accroché aux lèvres et le lendemain, ce sera avec un coup de pied aux fesses qu'elle vous éjectera si vous osez lui dire un mot qui ne lui plaira pas - ne cherchez pas, aucune parole ne lui conviendra.
La jeune femme a un gros problème - oui, un autre, je sais -, elle a du mal à dévoiler ce qu'elle pense vraiment. Ce qui crée des malentendus, et elle ne sait comment réagir face à cette incompréhension autre qu'en étant froide et hautaine.
Mais ne vous inquiétez pas, la brune a quelques qualités en réserve - qui vient de soupirer de soulagement ? -, et malgré ses changements d'humeur jamais elle n'abandonnera ses amis et fera tout pour les sortir du pétrin. Elle sera la première à offrir des cadeaux sans raison spéciale, et à organiser des soirées surprises en l'honneur d'un ami. Pour Analea, c'est très simple: toute connaissance devient un ami. Ce qui peut-être déstabilisant pour les personnes qui ne la connaissent que sous ses mauvais jours.
Derrière son maquillage et toutes ses coquetteries, studieuse, elle se donne corps et âme dans tout ce qu'elle entreprend. Il n'est pas rare de la voir faire des recherches sur internet, ou le nez dans les bouquins quand quelque chose l'intrigue.

Et alors,
tant qu'on y est, raconte-nous ton histoire ...
St-Malo, en Bretagne. La brune naquit de l'union d'une Bretonne et d'un Canadien, venant de Calgary. Sa mère est une peintre renommée dans le domaine - mais inconnue pour le plus grand nombre -, et son père éleveur de Canadian horse, la race de cheval typique au pays de l'érable. Deux mondes qui à priori n'ont aucun rapport... et ce n'est pas faux. Malgré leurs différences de goûts, le couple des Brien a réussi un bâtir une cohésion qui tient au fil des années, et qui engendra leur seule fille: Analea.
La petite fille voulut faire plaisir à ses deux parents, et à ses 6 ans, elle prit des cours de dessins et d'équitation. Rapidement, une évidence s'imposa à elle: ce qu'elle aimait, c'était dessiner des robes. Petite fille bien conditionnée, elle passait son temps libre à dessiner des robes de princesse de sa création.
Du côté de l'équitation, ce n'était pas trop mal non plus, elle s'amusait bien avec ses amis et leurs poneys préférés. Mais les années passèrent et il fallait se rendre à l'évidence, ses amis grandissaient: certains arrêtèrent l'équitation, d'autres avaient changé de mentalité et étaient passionnés par les compétitions... puis bientôt, ce fut tout le centre équestre qui avait perdu la chaleur qu'il dégageait auparavant.
Les concours c'était marrant, mais si ils installaient une mauvaise ambiance, c'était autre chose... Analea prit la décision d'arrêter les cours d'équitation.
L'année de ses 15 ans, l'adolescente dut prendre une décision. Son père avait besoin de retrouver l'Alberta et les terres de son enfance. Madame Brien déclara que ce n'était pas une mauvaise idée, elle trouverait une nouvelle clientèle. Analea dut choisir entre le Canada, ou rester avec sa tante en Bretagne. La jeune fille était partie quelque fois rendre visite à la famille de son père, et avait adoré Calgary, la ville natale de son père. Elle décida donc de les suivre.
Elle passa ses années lycée dans un établissement Canadien, et remercia son père de toujours lui avoir parlé anglais. Le week-end, elle donnait un coup de main à son père dans son élevage. Et puis un jour, parmi tous les cavaliers à l'allure de cowboy, elle rencontra une des clientes de son père. Celle-ci lui fit part d'un aspect de l'équitation qu'Analea ne connaissait pas: l'éthologie.
Enfin, elle avait le sentiment que quelqu'un comprenait sa façon de pensée: le plus important dans l'équitation, c'est la relation avec son cheval.
Une fois diplômée du lycée, Analea se lança dans des études de stylisme et les termina avec brio. Elle adorait le Canada, mais pour réaliser son rêve de devenir styliste, elle doutait réellement de sa réussite dans le domaine... La diplômée en était sure, la meilleure chose à faire était rentrer en Europe.
Faisant part de sa decision à ses parents, la réponse fut surprenante pour la jeune femme: son père pensait lui acheter un cheval pour la féliciter de tous les efforts qu'elle avait fourni entre ses études et l'élevage.
Le compromis fut trouver: acheter un cheval dans une écurie en Europe à fin de pouvoir chercher du travail en même temps, les frais étant donc sur le compte de ses parents. Le choix d'Analea se porta sur l'Italie. Quant au cheval... c'était en fait un poney. Analea, du faut de ses 1m59, avait toujours préféré les poneys.  Poney choisi: Kyriel